Un contexte difficile pour l’élaboration du
budget
Le Budget Primitif 2011, voté par les élus le 26 avril
dernier, est volontariste mais prudent tant les effets de la
réforme de la taxe professionnelle et du gel des concours
financiers de l'Etat restent encore difficiles à mesurer. Les
collectivités doivent répondre à deux
nécessités contradictoires : participer à la relance
de l’économie tout en consentant d’importants
efforts de gestion. Jamais les budgets des collectivités
n’avaient été élaborés dans de telles
contraintes et avec de telles incertitudes.
Une politique rigoureuse des emprunts
Pour financer les grands projets d’investissements
prévus, le recours à l’emprunt s’est
avéré nécessaire. L’enveloppe a été
fixée par les maires à hauteur de 10 M€
avec une capacité d'endettement de 0,15 ans Cela
reste toutefois en dessous de la moyenne des communautés
d’agglomération,de la même strate qui
s’établit à 4 ans.
Dans ce contexte inédit, le Marsan a souhaité poursuivre ses missions de soutien et de développement du tissu économique, social et culturel local. Pour ce faire, il s’est appuyé sur un budget de plus de 28,2 M€ en fonctionnement et 27,3 M€ en investissement. En investissement, les dépenses d’équipement représentent un total de 22,3 millions euros, soit 438 €/habitant et se répartissent ainsi :
Le produit de la taxe professionnelle sera remplacé en 2011 par 7 taxes et compensations prélevées sur les entreprises et les ménages. Il pourrait être compensé de la manière suivante :